D’un côté : nos besoins spécifiques, liés à l’étape de vie que nous traversons, à notre situation personnelle et familiale, à notre état de santé et à tout ce qui compose notre équilibre.
De l’autre : notre écosystème professionnel, notre job actuel ou notre plan de carrière si nous occupons un poste salarié, notre « business model » lorsque nous entreprenons.
Au milieu : cet espace plus ou moins conscient où nous nous débattons souvent, espace d’adaptations, de sur-adaptations, et parfois, espace de fatigues et de souffrances.
Placer ses besoins spécifiques au cœur de ses projets professionnels est rarement une évidence, a fortiori pour les managers, les dirigeants et les indépendants qui sont pourtant très engagés, et donc très exposés. D’ailleurs, la santé de ceux qui s’engagent et entreprennent a longtemps été un tabou dans notre société. Entre croyances collectives et individuelles, il n’y avait pas de place pour ce qui s’apparentait à de la vulnérabilité.
Aujourd’hui, avec l’attention inédite portée à la santé mentale et à l’idée de santé globale, les choses évoluent enfin. On ose parler de santé physique, mentale, émotionnelle et relationnelle. L’idée d’un lien direct entre la capacité à prendre soin de soi, l’équilibre et la performance au travail s’est progressivement installée. On sait aussi qu’un manager ou un dirigeant qui prend soin de ses besoins sera d’autant plus enclin à prendre soin de ceux de ses équipes, partenaires, clients…
Bref : le « care » représente un précieux levier de développement et de transformation pour les individus et les entreprises de toutes tailles, avec en filigrane l’idée puissante de réconciliation entre la carrière et la santé.
